Avis : L'enfer au-dessous de zéro est une production anglaise satisfaisante.

Il s'agit du 2e film d'une trilogie produite par Albert R. Broccoli (futur producteur des films James Bond) et avec Alan Ladd tournés pour la Columbia.
Les deux autres sont Les bérets rouges et Le Serment du chevalier noir. Ces trois films constituaient les trois premières productions de Broccoli qui avait créé sa société Warwick.
Dans les années 1950, le Royaume Uni avait mis en place des mesures protectionnistes (taxe "Eady Levy") qui avaient pour contrainte de réinvestir les bénéfices anglais des films dans des productions se déroulant en Angleterre. Ces bénéfices ne pouvant être rapatriés aux Etats-Unis, plusieurs studios mirent alors en chantier des films sur le territoire anglais.
Fort de sa carrière d'agent, Broccoli connaissait Alan Ladd et lui offra un contrat de 3 films.

Ladd avait imposé le scénariste Richard Maibaum (qui signera un nombre important de James Bond). Frank S. Nugent, illustre scénariste de plusieurs westers de John Ford.
En dépit de cette équipe, le scénario n'est guère original. Certains personnages sont mal exploités et en particulier celui de Stanley Baker qui en devient un stéréotype. La véritable originalité du film réside dans son traitement de la pêche des baleines. Plusieurs scènes montrent le secteur à la façon d'un documentaire. Le film utilise quelques rares stock shots mais parvient à rendre transparent le tournage en studio.
L'équipe du film s'est rendu en Antartique pendant trois mois. Le célèbre studio anglais PInewood fut utilisé.

Le charisme d'Alan Ladd est toujours présent. L'acteur porte le film. A ses côtés, l'actrice Joan Tetzel souffre d'un rôle trop classique.

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